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Les intolérances alimentaires: un impact réel sur votre santé

mars 27, 2015

Chronique

Intolérances alimentaires

Et si le pain de blé intégral tant prisé par nos mères était la source de votre mal-être intestinal? Et si votre pourtant petite portion de fettucine Alfredo du souper était la cause de l’enflure exagérée de votre abdomen? Et si le beurre d’amande n’était, en fin du compte, pas le meilleur choix santé pour vous? Et si la consommation de légumineuses ou la prise de contraceptifs oraux freinaient votre perte de poids? Et si, comme moi, votre amour pour les fromages avait un lien avec les migraines qui vous assaillent depuis l’enfance? N’auriez-vous pas envie d’investiguer avec nous un peu plus sur le sujet? Car vous avez peut-être, à votre insu, plusieurs intolérances alimentaires.

 « Un éveil de conscience »
Les produits sans gluten et sans lactose ont la cote. Les alternatives au lait de vache dominent la section bio des supermarchés et les recettes mettant en vedette le quinoa ou le millet abondent de plus en plus sur le web. Des personnalités connues partagent aussi publiquement leur engouement pour le végétalianisme ou la méthode alcaline. Les produits transformés sont pointés du doigt… et même le célèbre Guide alimentaire canadien est remis en question! Il n’y a pas à dire, notre société vit un réel « éveil de conscience à tous les niveaux », pour reprendre les mots de Pierre-Luc Perreault, dÉnergie PLP. Dans un souci de plus en plus important de beauté naturelle et de santé globale, on lit, on se documente et on dirige nos actions en conséquence : yoga, jus verts, méthodes de respiration, graines de lin, membership à la coop santé, maquillage minéral, biosignature (on a écrit à ce sujet aussi, ici!) Il n’est pas étonnant que le passage par la détection des intolérances alimentaires devienne un incontournable dans ce processus de responsabilisation de notre santé.

Intolérances VS allergies
Les manifestations d’une allergie sont immanquables : éruptions cutanées, nausées, crampes, troubles respiratoires, picotement important, enflure. Elles sont presqu’immédiates et impactent le système immunitaire à court terme : en réponse à l’ingestion ou à la présence des aliments problématiques, l’organisme se met alors à produire des anticorps nommés IgA.
Les intolérances alimentaires, elles, jouent plutôt dans la discrétion : les symptômes sont beaucoup plus variés et subtils (parfois même imperceptibles) et peuvent prendre des heures avant de se manifester. Elles sont pourtant plus fréquentes que les allergies et affectent la santé globale à long terme. Le système immunitaire, quant à lui, répond en produisant un autre type d’anticorps, les igG.

Près de 9 personnes sur 10 seraient intolérantes aux produits laitiers
Vous soupçonnez le gluten d’être responsable de vos gonflements… mais comment en être certain? Remplacer tout le contenu du garde-manger par des produits sans gluten n’est pas la solution. Y aller par élimination peut constituer un processus long et même incertain : le blé pourrait être problématique, mais pas nécessairement l’avoine, les haricots rouges pourraient être néfastes sur votre digestion, mais pas les pois chiches…
Le labo E.N. Biomédical à Laval est une référence en matière d’analyses médicales et propose justement l’un de ces tests de dépistage des intolérances alimentaires. Créé par l’entreprise, le test Intol200+ passe au peigne fin plus de 220 aliments et additifs : blé, lait, œufs, maïs, haricots, noix de toutes sortes, fruits, viandes, poissons et légumes divers, café, épices variées… Un simple prélèvement sanguin permet aux biochimistes de mesurer précisément le taux d’IgG présent dans votre sang et selon les unités mesurées, détecte le degré d’intolérance sur les aliments testés. Disponible sur prescription du médecin, ce genre de test est coûteux (entre 450 et 700 $ selon les laboratoires), mais est parfois couvert par les polices d’assurance. La dépense en vaut certainement la chandelle!
Pierre-Luc Perreault, qui a analysé les résultats et suivi plus d’une centaine de sportifs en Estrie laisse tomber un verdict peu reluisant : 9 personnes sur 10 seraient intolérantes aux produits laitiers, près de 8 personnes sur 10 au blé, et 7 aux blancs d’œufs. La levure de bière suit de près (optez donc pour le vin ce week-end! ;-)) et les légumineuses et les noix aussi, touchant près de 5 personnes sur 10.

Guérir?
Étienne Bilodeau, kinésiologue certifié en Biosignature chez Objectif Santé est également formel dans son discours : rétablir l’équilibre hormonal en dépistant les intolérances alimentaires a un impact positif et bien réel sur plusieurs symptômes : perte de poids, problèmes de sommeil, digestion, perte d’énergie, maux de tête, rétention d’eau et problèmes cutanés comme l’acné. Ceci dit, attention à l’interprétation des résultats : éliminer drastiquement un aliment doit être fait de façon consciente et accompagnée. Parce que retirer un aliment comme le lait de vache signifie également couper toutes les vitamines et minéraux qui lui sont associés. Un bon plan alimentaire pour combler les manques est donc de mise et la prise de suppléments est souvent conseillée pour guérir et restaurer la santé intestinale.

Si on a abordé aujourd’hui le thème des intolérances alimentaires, c’est avant tout parce que chez Dermapure, on croit que la beauté s’ancre de l’intérieur… et qu’à cet endroit, la nourriture domine le paysage! Votre bloggeuse a fait le test et quand le verdict est tombé, je vous avoue avoir manqué d’air pendant 10 secondes : 22 intolérances dont 15 très élevées. En tête de ma liste : lait de vache, lentille, blancs d’œufs, champignons, graines de tournesol, amandes, blé, pois. « Si vous éliminez ces aliments de votre alimentation madame, votre vie va changer! » de me dire, Elena Haidet, directrice du laboratoire E.N. Biomédical, le sourire dans la voix. Et trois mois plus tard, je lui donne raison : mes migraines ont presque disparues complètement et ma silhouette s’est affinée sans effort.

Oui, il est possible, pour une accro du fromage, de s’en passer et il est possible, pour une adepte de Ricardo, de cuisiner sans œuf. Tout est une question de volonté et de cheminement personnel!

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